eau, climat
& economie circulaire
Les axes clés pour l'OCCE
- Analyser les enjeux et le marché de l’eau en Europe ;
- Promouvoir une gestion améliorée des eaux usées et des évolutions réglementaires dans le secteur ;
- Valoriser le rôle de l’économie circulaire pour assurer la disponibilité et la qualité de l’eau ;
- Multiplier les bonnes pratiques dans la gestion de la ressource en eau.
Les enjeux actuels
La croissance démographique et les changements climatiques entraînent de grands défis émergents, relatifs à la sécurité de l’eau. Ainsi (Aussi), nous avons besoin de contrebalancer ces (nouveaux) défis considérables par des solutions nouvelles autour de la gestion des ressources en eau.
C'est un enjeu majeur que nous devons relever tous ensemble, avec une approche vertueuse. Il s’agit de (afin) prévenir les éventuels conflits liés à l’eau. A l’horizon 2050, selon les estimations des Nations-Unies et si rien n’est fait d’ici cette échéance, ce sont environ 5 milliards d’humains qui pourraient être (risquent d’être) confrontés à des situations de pénurie d’eau au moins un mois par an.
De plus, selon l'ONU, d’ici 2030, la demande mondiale totale en eau devrait dépasser l'offre de 40%.
Le changement climatique, la pollution, les altérations physiques des habitats aquatiques et la surexploitation sont les principaux facteurs de dégradation de la qualité et de la disponibilité de l’eau. Les systèmes de production-consommation requièrent de profondes mutations afin d’anticiper l’insuffisance en eaux. C’est le cas du secteur agricole qui nécessiterait 20% de plus d’eaux d’ici 2030 et 400% pour les industries manufacturières. En réponse à cela, l’économie circulaire offre une alternative à long terme par la gestion améliorée des eaux usées.
80% des eaux usées au niveau mondial ne sont pas traitées et se déversent alors dans les cours d’eau. Ce qui provoque des effets néfastes pour l’environnement et la santé. En 2018, seulement 40% d’eaux de surface en Europe a atteint l’état écologique minimal fixé par l’Union Européenne. Les principaux problèmes rencontrés sont la pollution chimique déposée par l’air, l’altération des constructions et le déversement des nutriments d’origine agricole.
L’économie circulaire dans le cycle de l’eau
Pour répondre à ces enjeux, le concept de l’économie circulaire est une solution durable qui vise à diminuer l’impact sur les ressources et la Terre mais aussi à lutter contre la pollution.
La transition vers une économie circulaire va assurer une durabilité de l’activité humaine dans le secteur (industriel et domestique) et va permettre de préserver les ressources naturelles tout en réalisant des économies.
Le modèle linéaire existant n'est pas viable sur le plan économique et environnemental. Nous devons donc plutôt considérer l'eau comme faisant partie d'une économie circulaire, où elle conserve sa pleine valeur après chaque utilisation.
Il est donc urgent et nécessaire de développer des solutions basées sur la nature, consistant à préserver les écosystèmes et à imiter des processus naturels qui ont fait (déjà) leur preuve.
Pour se faire, de nombreuses solutions existantes ont montré leur efficacité, d’autres peuvent être pensées et apportées:
- Utilisation de systèmes de purification non polluants et non-consommateurs en énergie, notamment la technique de phyto-épuration qui devient également de plus en plus répandue et favorise la gestion des eaux usées en milieu urbain.
- Existence de différents types de procédés d’affinage comme la désinfection ou le traitement par osmose.
- Récupération de l’eau de pluie pour ensuite assurer sa redistribution
- Technologies intelligentes pour éviter les pertes d’eau dans les réseaux urbaines.
- Transformation des eaux usées en source d’énergie - par la récupération des calories dans les eaux usées pour ensuite générer de l’énergie.
10 Propositions clés de l’OCCE sur l’économie circulaire & l’eau
Afin de participer aux débats européens (dans le contexte de la nouvelle Directive pour le traitement des eaux usées) et aux enjeux de l’humanité, l’OCCE adresse ses propositions pour le climat, l’économie circulaire & l’eau.
- Réduire l’empreinte eau et développer la réutilisation de l’eau. Il s’agirait par exemple d’envisager des unités mobiles ou compactes sur les lieux d’emploi de la ressource eau, favorisant sa collecte, son traitement et son réemploi en circuits courts ;
- Encourager l’accessibilité des données et des indicateurs fiables mais aussi applicables à la collecte et traitement d’eaux usées ;
- Établir un panorama des réglementations nationales afin de permettre le choix de procédés accessibles aux entrepreneurs souhaitant investir dans l’épuration d’eaux usées ;
- Proposer des plateformes de discussion afin de normaliser de manière intégrée les activités de l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion améliorée des eaux usées ;
- Créer des normes et des obligations pour les entreprises afin d'assurer le traitement des eaux usées partout en Europe ;
- Inclure des normes dans la conception de nouveaux bâtiments afin de pouvoir adapter, au préalable, les réseaux, pour ensuite faciliter le traitement des eaux grises ;
- Initier des réflexions sur les instruments tarifaires et non tarifaires de régulation de la demande en eau ;
- Identifier et promouvoir des bonnes pratiques provenant des acteurs locaux ayant expérimenté des procédés d’épuration d’eaux ;
- Stimuler la coopération régionale et la coopération du secteur public-privé en informant les acteurs sur la thématique de gouvernance de l’eau en Europe ;
- Promouvoir la participation citoyenne dans la gestion améliorée de l’eau en développant des compétences locales de monitoring ;
- Sensibiliser le grand public (dans tous les secteurs économiques) sur les principes de l’économie circulaire et leur application dans le management des ressources hydriques ;
- Réfléchir avant tout à la prévention des impuretés et de la contamination de l’eau (en diminuant l’utilisation des agents nocifs pour l’environnement et la santé humaine) ;
- Sensibiliser la société aux enjeux liés à l’accès à l’eau afin de stimuler un changement dans les attitudes de consommation ;
- Création des systèmes permettant la conservation et l’économie de la ressource en eau (ex. irrigation goutte à-goutte).
Participez à ces enjeux communs et apportez vos réflexions et expériences dans le domaine.
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Bonjour Alors que ce devrait être un bien de santé publique pour satisfaire nos besoins physiologiques, l'eau au robinet est devenu essentiellement le vecteur de nos pollutions. Avec de l'eau potable (produit alimentaire le plus contrôlé en France) , nous lavons notre linge, nos voitures, évacuons nos déjections d'un geste devenu banal... Je serais favorable à un cout progressif du m3 consommé. Dans le principe, sur une facture annuelle de consommation, 10 m3/an/personne sont gratuits (besoins physiologiques et d'hygiène corporelle), 30m3/an/personne à un tarif "vecteur pollution" (machine à laver, lave vaiselle, chasse d'eau). Tout m3 consommé au delà de ces deux usages est surtaxé comme du confort (piscine, arrosage jardin, lavage voiture) avec de la TVA à 20% en plus (alors qu'elle est à 5% autrement).
Réutiliser les eaux grises (eaux usées domestiques faiblement polluées) en local soit pour utilisation pour des tâches ne nécessitant pas de l'eau dite portable (WC ou arrosage des espaces verts). Cela permettrait de ne pas surdimensionner les stations d'épuration.